Alcoolisme et hypnose

L’alcool est un élément culturel dans beaucoup de sociétés et sa consommation est socialement acceptable. 

Nombre d’occasions se prêtent pour boire : sorties, repas, soirées, événements. D’ailleurs, les personnes qui ne boivent pas ou souhaitent arrêter de boire sont très souvent incomprises. Or, lorsque sa consommation n’est pas contrôlée, l’alcool devient inévitablement un poison qu’il faut stopper rapidement… Comment arrêter de boire de l’alcool efficacement ? L’hypnose a fait ses preuves et s’avère efficace pour surmonter cette situation (Attention l’hypnose ne se substitue pas à un avis et suivi médical dans le cadre d’un sevrage).

La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d’alcool ingérée. On distingue divers degrés de sévérité qui vont de l’abstinence (aucune prise d’alcool) à la dépendance avérée, selon un continuum d’intensité.

Femme tenant un verre d'alcool à la main
Plusieurs femmes buvant de l'alcool

Qu’est-ce qu’une consommation d’alcool à risque ?

Pour les autorités sanitaires françaises, il n’y a pas de consommation d’alcool sans risque, mais des consommations à risque plus ou moins élevé. On parle de consommation de boissons alcoolisées « à risque » lorsque la quantité d’alcool ingérée et la fréquence des prises est telle que, si ce comportement persiste sur une durée prolongée, des complications physiques, psychiques et sociales surviendront inévitablement.

Des experts de Santé publique France et de l’Institut national du cancer ont tenté de définir des risques acceptables et propose une valeur repère unique aussi bien pour les hommes que pour les femmes exprimée sous la forme d’un nombre de verres d’alcool standard. 

Chez l’adulte, cette valeur repère est de 10 verres d’alcool standard par semaine, maximum, sans dépasser 2 verres standard par jour.

Auto-diagnostic

Suis-je alcoolO-dépendant ?

L’alcoolodépendance (ou alcoolisme) est une addiction à l’alcool qui a des conséquences néfastes sur la santé, la vie sociale et la vie affective. En France, on estime qu’environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque. L’addiction à l’alcool est plus souvent masculine : 14 % des hommes contre 5 % de la population féminine. La consommation excessive d’alcool serait responsable, selon les sources, de 33 000 à 49 000 décès par an en France.

Selon l’OMS, l’alcoolodépendance est avérée lorsque la consommation de boissons alcoolisées devient prioritaire par rapport aux autres comportements auparavant prédominants chez une personne. 

Le désir de boire de l’alcool devient impossible à maîtriser et doit être assouvi au détriment de toute autre considération. 

L’alcool devient alors une obsession.

Vous êtes dans ce cas de figure ? Prenez RDV avec un professionnel.

Des solutions pour arrêter de boire

Il n’est pas toujours facile d’arrêter de boire, et particulièrement lorsque le malade essaye de le faire seul.

Les risques liés au sevrage peuvent être plus importants que ceux de la dépendance. Cela est d’autant plus compliqué que les personnes n’éprouvant pas cette addiction ne comprennent pas toujours pourquoi celles qui sont dépendantes n’arrivent pas à s’arrêter de consommer. 

S’ajoutent alors, en plus de la dépendance, des sentiments de culpabilité et de honte des personnes alcooliques.

Cependant, des solutions existent !

La première solution pour arrêter de boire est d’être accompagné dans son sevrage par des professionnels de santé. Les centres de soins en addictologie proposent un suivi médical et un soutien psychologie. Cette étape est fortement conseillée pour s’engager sur la voie de la guérison. 

Dans le cadre d’un suivi médical, il est possible de suivre un traitement médicamenteux prescrit par un médecin. Cette solution est apportée dans le cadre d’un protocole de soins. Aussi, s’il le souhaite, le malade peut intégrer un groupe de parole et d’entraide, comme les alcooliques anonymes. C’est un bon moyen pour rompre l’isolement.

Enfin, il existe une autre solution qui a fait ses preuves : l’hypnose.

Toutes ces solutions peuvent être mises en place simultanément car elles peuvent tout à fait se complémenter. C’est d’ailleurs souvent cette combinaison de procédés qui rend la guérison plus efficiente.

L'hypnose

L’aide de l’hypnose pour lutter contre l’alcoolisme

L’hypnose démontre des résultats très convaincants auprès des patients qui souhaitent arrêter de boire. 

Cependant, il est nécessaire que le patient souhaite véritablement sortir de sa dépendance et se faire aider. Un suivi médical est indiquée ainsi que la consulation avec un addictologue.

L’hypnothérapie invite le patient à se débarrasser de ses idées nuisibles. Pour ce faire, elle intervient au niveau du subconscient et remplace ces idées négatives par d’autres plus justes et en accord avec les valeurs du volontaire. L’hypnothérapie ne s’adresse donc pas aux fonctions cérébrales qui n’y sont pas réceptives.

 

La première séance

La première séance commence par un entretien afin de déterminer les besoins du patient et l’approche qui sera mise en place. L’hypnothérapeute va remonter aux causes de l’alcoolisme.

 

Les séances suivantes

Puis, tout au long des séances, le praticien va réaliser des suggestions au patient. Ainsi, les idées sont seulement proposées, jamais imposées. Seul le patient peut décider de les accepter ou non.

Ces suggestions verbales sont amenées au volontaire par l’usage d’un vocabulaire très imagé, positif et compréhensible. L’hypnothérapeute adapte sa technique selon les attentes de chacun de ses clients. 

Il est également possible que le praticien conseille des exercices d’auto-hypnose

Ils sont à réaliser dans le cas où l’envie d’alcool est beaucoup plus forte que celle d’arrêter de boire.

Pour un patient atteint d’alcoolisme, les séances sont rapprochées sur les premières semaines. Leur nombre varie ensuite d’un patient à un autre. Cependant, elles ne sont pas destinées à se prolonger dans le temps car l’hypnothérapie est une thérapie brève. Il est bon à noter pour les personnes atteintes d’alcoolisme, qu’il est très vivement déconseillé de boire peu de temps avant une séance.

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