La psychologie positive est une science
Cette nouvelle science de l’esprit et du comportement comporte des théories et des pratiques. C’est une science appliquée : à partir des connaissances scientifiques, les chercheurs développent des pratiques et interventions qui permettent d’apprendre à développer ses propres forces et ressources psychologiques. La plasticité cérébrale nous permet de faire évoluer nos comportements, notre perception du monde et le rapport à nos émotions.
Cette science a pour vocation l’étude des critères de psychologie positive
- Plus grande flexibilité psychologique
- Pouvoir de s’adapter
- Capacité à continuer à servir des choses importantes pour soi
- Contrecarer le biais de négativité (question de survie : réparer dans l’environnement ce qui ne convenait pas ou dangereux)
- Avancer vers ce qui est important pour nous, nos valeurs humanistes
- Engagement de la psychologie positive vers un changement social : améliorer le bien-être de l’individu mais aussi du groupe
Une approche globale
La psychologie positive intervient à trois niveaux : celui de l’individu, des groupes et des institutions.
La psychologie positive s’intéresse aux ressources, aux potentiels, aux compétences et à l’environnement social
La psychologie positive ne vise pas à minimiser les moments difficiles.
Psychologie positive ne signifie pas qu’il existerait une psychologie négative. La psychologie s’est principalement intéressée aux vulnérabilités de l’être humain et aux maladies mentales, mais beaucoup moins au bien-être et à l’épanouissement.
La psychologie positive vise à mettre en avant la dimension positive du fonctionnement humain en étudiant les personnes épanouies, résilientes et en bonne santé mentale.
La souffrance et les émotions désagréables font partie de la vie, ainsi il n’est pas question de les nier, les interdire ou les réprimer. La psychologie positive nous apprend à accueillir nos émotions, les vivre et les réguler.
La psychologie positive n’est pas
- Du déni
- De la pensée positive
- De l’individualisme (l’altruisme participe à un bien être durable)
- Une dictature du bonheur