« La carte n’est pas le territoire »
– Alfred Korzybski
PROGRAMMATION : parce que nous mettons en place tout au long de notre vie, consciemment ou inconsciemment, des programmes c’est à dire des façons de penser, de ressentir, de nous comporter, que nous employons dans notre quotidien (en fait on pourrait utiliser à la place de programmation les termes d’apprentissages, automatismes, habitudes, expériences).
NEURO : comme neurologique, parce que ces programmes sont codés et inscrits dans nos circuits neuronaux. Nos apprentissages reposent sur notre neurologie, c’est à dire la façon dont notre cerveau et notre système nerveux traitent l’information reçue par nos 5 sens (vue, ouïe, toucher, odorat, gustatif). Le cerveau est une superbe “biomachine” qui nous a été livrée sans mode d’emploi et que l’on va utiliser chacun à sa façon. Nous percevons, stockons et organisons l’information pour donner un sens à notre expérience.
LINGUISTIQUE : le langage permet de coder et de partager notre expérience, par nos mots, notre manière de parler et notre langage corporel. En écoutant l’autre, on comprend mieux les problèmes
Programmation neuro-linguistique
Deux américains Richard Bandler et John Grinder (linguiste et psychologue) ont entrepris de comprendre ce qui faisait particulièrement la « Réussite » de certaines personnes brillantes dans leurs domaines. Ils ont ainsi décodé les compétences exceptionnelles de personnes reconnues ayant atteint leurs objectifs et arrivant à communiquer d’une brillante manière (Virginia Satir, Fritz Perls, Milton Erickson) puis des pédagogues, gestionnaires, médiateurs, musiciens, sportifs… Ils ont étudié les techniques mentales d’apprentissage, décrypté les principes de la communication, et ont pu établir les processus internes qui freinent ou conduisent à l’obtention d’un objectif.
La programmation neurolinguistique (PNL) est une thérapie brève qui connaît aujourd’hui un succès grandissant dans le domaine de la psychothérapie.
Approche de développement personnel, elle vise à modéliser les comportements de réussite tout en prônant une meilleure compréhension de nous-même, d’autrui, des expériences que nous vivons et plus globalement, du monde qui nous entoure. Un des outils clés utilisés en PNL est la communication qui est un élément fondamental de cette méthodologie.
Portée par le courant des thérapies brèves la Programmation Neuro-Linguistique garde son essence première, celle d’une psychothérapie efficiente. Reconnue comme une merveilleuse boîte à outils, elle représente au-delà d’une technicité propre aux métiers de la relation d’aide les fondements de toutes thérapies.
Chaque homme élabore une représentation subjective de ce qu’il pense être réel et engendre inconsciemment des programmes internes de fonctionnement liés à sa perception. Chaque personne a une perception différente de la réalité
L’approche consiste à accéder aux ressources et potentiels de chacun en laissant naître de nouveaux fonctionnements utiles et bénéfiques à l’équilibre et au développement en fonction de la vérité que chaque être humain détient pour lui.
Véritable psychothérapie intégrative, la PNL propose la mise en oeuvre de puissants leviers, de protocoles thérapeutiques personnalisés, adaptés à chacune des problématiques rencontrées. Le thérapeute peut intervenir sur des phobies, des traumatismes, des croyances ou des comportements limitants.
Partout dans le monde, la PNL continue à s’enrichir de techniques d’interventions basées sur des approches stratégiques et neurologiques. Certains outils issus de la PNL tels que IMO, EMDR, TAPPING, DNR ont une telle efficacité qu’ils sont devenus une thérapie à part entière.
Cette boîte à outil en constante évolution est encore riche de bien des trésors thérapeutiques.
La PNL appliquée à la thérapie part d’un état présent vers un état désiré, en activant les ressources qui sont en nous. Elle permet des changements à différents niveaux du fonctionnement humain: comportements gênants, croyances limitantes, émotions enfouies ou submergeantes, image de soi… Elle permet aussi de modifier notre regard sur un événement douloureux, un choc, une perte et d’en diminuer fortement le ressenti conservé comme une empreinte, consciente ou inconsciente